Félix vs Pedrosa

Le dossier Kraspedon

Historique du livre Contact avec les soucoupes volantes

Deuxième édition de 1957
  • Janvier 1957 : première édition brésilienne du livre Contato com os discos voadores par Oswaldo Oliveira Pedrosa.
  • Novembre 1957 : deuxième édition brésilienne “revue et augmentée” par Aladino Félix.
  • 1959 : première édition anglaise sous le titre de My contact with Flying Saucers imprimé aux États-Unis et en Angleterre (augmentée du dessin d’une soucoupe et d’un chapitre supplémentaire intitulé : « L’aberration de la lumière ».)
  • 1960 : éditions supplémentaires de la version anglaise en 1960, 1961, 1966, 1973, etc.
  • 1977 : édition anglaise format de poche sous le titre My contact with UFOs imprimé en Grande-Bretagne.
  • 1995 : deuxième édition brésilienne par Oswaldo Pedrosa.

Pourquoi revenir sur ce dossier 30 ans plus tard?

Après la lecture du livre Contact avec les soucoupes volantes, j’ai eu la profonde conviction qu’il contenait un véritable enseignement transcendantal, ne pouvant provenir que d’un être éveillé venant d’un autre monde.

Et j’ai été attristé lorsque j’ai constaté à quel point cette œuvre avait été roulée dans la boue sur le web, à cause du conflit entre les deux individus qui se prétendaient les auteurs. Beaucoup d’informations circule sur Aladino Félix, mais peu sur Oswaldo Pedrosa. Je vais donc diffuser dans de futurs articles ce que j’ai en ma possession afin de permettre aux gens de mieux s’informer sur l’ensemble du dossier.

Je vais traduire ce livre en français et le rendre disponible en téléchargement, en plus du livre « Kraspedon, qui est cet homme » par José Coutinho Maia, ainsi que la vidéo de l’entrevue réalisée avec Pedrosa dans les années 90.

Ce matériel sera offert ici très bientôt, dans l’espoir de redonner un nouveau souffle à la diffusion de cette œuvre importante et ce, peu importe qui en est l’auteur. Mais revenons au thème du présent article, et comparons les deux version de l’histoire…

La version Pedrosa de l’histoire

Oswaldo-Oliveira-Pedrosa-(1905-2004)
Oswaldo Oliveira Pedrosa (1905-2004)

Oswaldo Oliveira Pedrosa affirme avoir eu 8 rencontres avec un extraterrestre entre 1952 et 1953. Ce qui aurait représenté 30 heures de conversation. « [C’était] un individu soigneusement vêtu, portant un beau costume en casimir anglais qui tombait parfaitement sur son corps athlétique. […] Il avait une chemise immaculée et un col empesé, avec une cravate bleue à motifs géométriques blancs. Seules les chaussures montraient avoir été portées depuis environ deux mois. Ce qui attira mon attention, ce furent les gants qu’il portait, d’un tissu très fin […]. » “Je notais simplement les phrases et les dessins du commandant. Je n’ai jamais étudié la physique. Je ne croyais pas aux soucoupes volantes.”

En 1957, sous le pseudonyme de Dino Kraspedon, il aurait publié Os discos voadores (Les soucoupes volantes), dans une édition modeste de seulement 30 exemplaires. « Le prénom Dino est venu d’un ami de la famille. Quant à Kraspedon, c’était une suggestion d’amis qui m’ont dit : “Mets un nom bizarre”. Ils ont proposé Kraspedon, et cela a marché. »

Divisé en 13 chapitres, l’ouvrage est en grande partie une entrevue avec le commandant jupitérien. “C’est lui qui m’a demandé de l’écrire. Je n’ai fait qu’accomplir une mission… et c’est le seul livre que j’ai écrit dans ma vie.”

« [Ce livre n’est] pas le compte rendu d’un seul entretien, mais le résultat de cinq rencontres que nous avons eues, qui se sont déroulées aux endroits suivants : une fois à bord de la soucoupe elle-même, une fois à mon domicile, deux fois sur la place de la République et une dernière fois à la station Roosevelt. Il importe de préciser, en outre, que les deux entretiens que nous avons eus sur la place de la République ont été assistés par un professeur de physique et de mathématiques, dont nous gardons l’anonymat par respect pour ses hautes fonctions actuelles. »

“En 1957, quelqu’un a envoyé une copie du livre en Russie et, en mars de la même année, l’Académie des sciences de l’Union soviétique a envoyé une lettre de remerciement à la maison d’édition au Brésil. Comme on pouvait s’y attendre, le Département de l’ordre politique et social du gouvernement a intercepté la lettre des Russes, l’a ouverte et s’est rendu chez l’éditeur pour demander des explications. Ils ont fini par se rendre chez moi. J’ai été détenu et emprisonné. Ils ont confisqué tous les livres qu’ils ont pu trouver. Et j’ai dû leur promettre de me taire et de ne plus jamais aborder le sujet.

Et ainsi, je suis resté dans le silence pendant 37 ans de ma vie. Je n’en ai parlé à personne. Cela a duré jusqu’au jour où, à Uberaba, où je vis, j’ai écrit un article sur les soucoupes volantes. Des ufologues m’ont alors retrouvé, j’ai réédité le livre, et aujourd’hui je parle ouvertement du sujet. Mais quand ils m’ont retrouvé, j’étais en exil total.”

À son insu, son livre fut traduit et publié aux États-Unis et en Angleterre dès 1959, mais il n’a appris la nouvelle qu’en 1993 par des ufologues.

En 1997, le fils d’Aladino Félix, Raul, convaincu que son père était l’auteur de ce livre, a poursuivi Pedrosa (alors âgé de 92 ans) devant les tribunaux brésilien. Et en se basant sur les documents présentés, un tribunal a condamné Pedrosa pour avoir édité un livre dont il n’aurait pas eu les droits d’auteur. En conséquence, il s’est engagé à ne plus utiliser le pseudonyme Dino Kraspedon dans quelque œuvre littéraire que ce soit.

Oswaldo Oliveira Pedrosa est décédé en 2004 à l’âge de 99 ans.


La version Félix de l’histoire

Aladino-Félix-(1905-1985)
Aladino Félix (1905-1985)

Pendant cinq ans, Aladino Félix aurait gardé secrète la rencontre qu’il aurait eue avec les occupants d’une soucoupe volante sur la route d’Angatuba, dans São Paulo. C’étaient des êtres de grande taille, au crâne rasé, vêtus de combinaisons moulantes en nylon. Depuis novembre 1952, Félix aurait conservé sous silence non seulement ce contact, mais aussi la visite qu’il reçut un an plus tard du commandant de cet engin, venu déguisé en pasteur protestant, ainsi que les longues discussions qui s’ensuivirent au centre de São Paulo.

Pour quelle raison aurait-il gardé ces événements extraordinaires sous silence? Il semble qu’il n’aurait fourni aucune explication… Supposément rédigé en seulement quatre jours, Contact avec les soucoupes volantes, un livre d’une grande complexité scientifique et philosophique, aurait connu un succès relatif. Et huit mois plus tard, en novembre 1957, il aurait lancé une seconde édition révisée et augmentée de 34 pages.

Le pseudonyme Dino Kraspedon aurait été utilisé par Félix pour la deuxième et dernière fois en janvier 1959 pour le livre L’orbite de la Terre et la gravitation qui apparait comme un appendice de Contact avec les soucoupes volantes.

Raul Félix raconte à ce sujet : “Lorsque l’imprimerie a livré Contacts avec les soucoupes volantes chez nous, des piles de livres se sont formées (3000 exemplaires).” Raul se souviendrait avoir vu son père dessiner les illustrations contenues dans les livres Contacts avec les soucoupes volantes et L’orbite de la Terre et la gravitation : “Nous jouions avec ses feutres et ses encres de Chine. Il avait lui-même réalisé ces dessins représentant le Soleil et les planètes.”

Le livre aurait été vendu non seulement en Angleterre, mais aussi au Danemark, en France et en Allemagne. Malgré cela, Raul aurait affirmé : “La somme d’argent qu’ils nous envoyaient était minime, et ma mère parfois se fâchait parce que nous avions besoin d’argent et mon père ne se souciait pas de leur demander. Nous avons reçu de l’argent pour la dernière fois en 1969.”

Aladino Félix est décédé en 1985 à l’âge de 80 ans.


Comment savoir qui a menti d’entre les deux?

Dans les années 90, un étudiant du nom de Cláudio Tsuyoshi Suenaga a fait un travail de recherche sur le sujet. Mais je dois avouer qu’après avoir lu tout ce qu’il a rendu public sur le web, je ne suis pas d’accord avec les conclusions de son enquête. Je considère que rien de concret n’a pu être déposé sur la table concernant l’identité de l’auteur de la première édition du livre.

À la fin des années 90, le fils d’Aladino a été en mesure de déposer suffisamment de documents devant un tribunal brésilien pour obtenir un jugement en sa faveur. Mais cela ne démontre pas hors de tout doute que son père fut l’auteur de ce livre. À moins qu’un document d’enregistrement daté ait été déposé devant la cour, mais cette information n’a pas été rendu publique nulle part.

Un possibilité est qu’en 1955, Pedrosa n’ait pas eu le temps de faire enregistrer ses droits d’auteur, car les forces militaires en place avaient saisi tous ses livres et l’avaient obligée à cesser ses activités. Il ne serait donc pas surprenant qu’en 1997, devant un juge, cet homme âgé alors de plus de 90 ans ne s’est pas opposé d’avantage.

Ce ne sera donc pas par les documents que nous pourrons démasquer l’imposteur dans cette histoire. Nous allons devoir prendre du recul, et regarder les choses en face, et avoir recours au bon jugement de notre conscience.

Quelles seraient les motivations?

Monsieur Pedrosa n’avait absolument pas le profil d’un fraudeur narcissique ni d’un charlatan cherchant la fortune ou l’attention des médias. Il ne semblait être qu’un simple citoyen qui a raconté ce qui lui ait arrivé dans les années 50. Il avait promis de rendre publique une partie des révélations qui lui avait été fait avec autant de courtoisie. Malheureusement, l’entreprise de diffuser le message a été abruptement stoppé par les autorités, étant soupçonné de liens avec la Russie (à cause d’un exemplaire qui avait été envoyé là-bas par Aladino Félix). Dans les années 90, il a été invité à sortir de l’ombre par des ufologues, et non par un désir de faire la une des magazines ufologiques.

C’est pourtant ce que les supporters et adorateurs de Félix voudraient nous faire croire; que ce vieillard de plus de 90 ans, ancien employé de banque, vivant sa retraite paisiblement avec son épouse, se serait réveillé un beau matin avec l’idée de se prétendre l’auteur d’un ancien livre qui parle de la visite d’un extraterrestre.

À ce sujet, Cláudio Suenaga dit dans son enquête : “Oswaldo Pedrosa, toujours dans le rôle de Dino Kraspedon, apparaissait encore en 1994 lors d’un congrès d’ufologie. Il était déjà affaibli, presque aveugle et avait des difficultés à se mouvoir. Après cette période, devant un juge, il finirait par avouer son mensonge.”

Avouer son mensonge? Il me semble qu’il a simplement répondu au juge : “J’ai écrit et édité ce livre.” Cela n’a rien d’un aveu de mensonge.

Mais Suenaga est de mauvaise foi, et semble avoir une grogne démesurée envers Pedrosa. Ce qui est difficile à expliquer. Voici ce qu’il dit en parlant de Pedrosa : “Aladino Félix après sa mort verra son nom […] usurpés par une figure simpliste, prosaïque et médiocre, bien en deçà de l’envergure de Félix. […] Il y a encore ceux qui croient que le banquier retraité Oswaldo Pedrosa a réellement été Dino Kraspedon, malgré ses connaissances limitées et son discours insignifiant.”

Lorsqu’on se renseigne sur Oswaldo Oliveira Pedrosa, on ne peut que se rendre compte qu’il a été un homme simple et honnête, qui a travaillé dur toute sa vie et qui était aimé de sa famille et de son entourage.

Mais pour mieux comprendre cette situation, tournons-nous vers Aladino Félix, et voyons en quelques mots, quel genre d’individu il semblait être…

Une ébauche du portrait d’Aladino Félix

Habituellement, il est assez simple de décrire une personne, mais ici on a affaire à un personnage haut en couleurs. Si l’on décortique ce que l’on retrouve sur le web, ainsi que dans l’enquête de Suenaga, on parvient à se faire une idée mais Aladino Félix demeure un sujet complexe, difficile à cerner en quelque lignes.

En gros, sa vie aurait été parsemée d’aventures rocambolesques, dans une ambiance de conspirations, mêlant gouvernements, hauts gradés militaires, terrorisme, emprisonnements et évasions, etc.

Il aurait été diplômé de la CIA (mais aurait été démis de ses fonctions pour une raison que l’on ignore), il aurait eu des liens avec des autorités militaires (que les autorités auraient toujours niées), il aurait apparu à la télévision et dans les journaux, il aurait été impliqué dans des activités terroristes (poses de bombes), il aurait été emprisonné plus d’une fois, et aurait réussit à s’évader de prison plus d’une fois (mais encore, aucune des sources n’auraient fourni de détails).

De plus, il aurait eu un groupe de suiveurs qui l’aurait considéré comme rien de moins que l’incarnation du nouveau Messie, et Sauveur des Tribus d’Israël (c’est ce qui lui aurait été révélé dans un rêve). Et finalement comme on sait, il aurait été contacté par un jupitérien à plusieurs reprises (mais il aurait gardé cela secret sans raison apparente). Ce serait alors qu’il aurait écrit le livre Contact avec les soucoupes volantes en seulement 4 jours.

Et tout cela n’est qu’un résumé de quelques éléments sélectionné… Ce portrait plus grand que nature me laisse croire qu’Aladino Félix souffrait d’au moins un trouble de l’humeur, connu sous le nom de trouble bipolaire, anciennement appelé trouble maniaco-dépressif. Je dis « au moins » car il aurait bien pu souffrir d’autres choses en plus de la bipolarité.

Ses facultés intellectuelles aiguisées, ses idées de grandeurs messianiques, ses paranoïas, ses fabulations sur le CIA, les complots, etc., et finalement son retrait dans l’ombre laissent soupçonner un trouble bipolaire à un degré très élevé. Si ce scénario s’avérait exact, nous pourrions supposer qu’une bonne partie de ce que Félix a raconté à ses proches n’était que de pures fabulations provenant d’un état délirant.

Une autre possibilité serait qu’on aurait affaire ici à un menteur compulsif souffrant de mégalomanie. De nombreux cas similaires sont bien connus de nos jours. Il s’agit de gens qui s’inventent une vie rocambolesque, car ils ne supportent pas l’idée d’être ordinaire et pauvre.

Ou il est aussi possible que notre bon jugement se trompe radicalement au sujet d’Aladino Félix, que tout ce qu’il a raconté soit la pure vérité, et que Pedrosa soit un menteur et un vil arnaqueur (probablement employé d’un service secret du gouvernement brésilien pour nuire à son œuvre extraordinaire qui avait pour but de révolutionner le monde). La conscience publique en jugera par elle-même.

Au sujet de L’orbite de la Terre et la gravitation

A órbita da Terra e a gravitação

J’avais commencé à traduire ce “deuxième livre” en français, mais son contenu est lourd et ne semble pas avoir été écrit par le même auteur. J’avais donc décidé de mettre ce projet de côté en attendant de trouver plus d’info à son sujet. Pedrosa avait quand même affirmé qu’il n’avait écrit qu’un seul livre… ce qui me dérangeait. Mais je tiens à raconter une chose intéressante à ce sujet.

À deux reprises, en utilisant des extraits différents de ce livre, j’ai demandé à l’intelligence artificielle si elle pouvait me dire qui était l’auteur de ces textes. Voici ce que l’IA m’a répondu : “Les extraits que vous avez fournis proviennent du livre intitulé A Verdadeira Teoria da Gravitação Universal de Júlio César de Mello e Souza, publié sous le pseudonyme de Malba Tahan en 1959. »

J’ai été surpris… Est-ce qu’Aladino Félix serait allé jusqu’à utiliser des textes d’un scientifique brésilien pour réaliser une suite au livre de Kraspedon? C’est possible, mais l’IA commet parfois des erreurs. J’ai donc tenté de retrouver ce livre de “Mello e Souza” afin de comparer les textes, mais il semble être très rare et introuvable. Il aurait été intéressant de savoir si Félix avait ce livre dans sa bibliothèque…

Alors j’ai voulu refaire la même expérience avec un autre livre de Félix. Cette fois-ci j’ai utilisé des paragraphes du livre intitulé A Antiguidade dos Discos Voadores et voici ce que l’IA m’a répondu : “Le texte que vous avez fourni est un extrait du livre ’A Caminho da Luz’ de Francisco Cândido Xavier, publié en 1939.”

N’étant pas encore convaincu, j’ai pris au hasard deux autres paragraphes, et voici la réponse de l’IA : “Le texte que vous avez partagé provient du livre ’A Gênese’ de Francisco Cândido Xavier. Ce livre a été publié pour la première fois en 1937.”

Alors jamais deux sans trois. Une troisième tentative a donné le résultat suivant : “Le texte que vous avez fourni est extrait du livre ’O que os homens dizem das estrelas’ de Joaquim Alves.”

Est-ce qu’Aladino Félix aurait utilisé des textes de divers auteurs pour réaliser ses livres? C’est possible. Il aurait probablement été possible de réaliser ce genre d’arnaque dans les années 60 sans se faire prendre.

Ma thèse

En conclusion, un déroulement possible et probable des événements est que Pedrosa aurait écrit la première édition, et que parmi les quelques exemplaires qui se sont vendus en 1955 (avant d’être saisie par les autorités), un s’est retrouvé entre les mains d’Aladino Félix. Il en aurait envoyé une copie en Russie et cela aurait fait dérailler le projet.

Il aurait alors eu l’idée de rééditer ce livre, en y ajoutant des notes et des dessins supplémentaires. Et il aurait alors pris soin de faire enregistrer l’œuvre à son nom. Il aurait envoyé des copies aux États-Unis et en Angleterre afin de les faire traduire. Et les années ont passé…

On pourrait dire sans se tromper que la famille et les amis d’Aladino n’auraient eu aucun moyen de connaitre la vérité, de savoir que ce livre ne lui appartenait pas. Ils auraient peut-être pu se douter que quelque chose clochait, mais comme l’aurait dit son fils Raul : « Nous ne nous sommes jamais impliqués dans les affaires de mon père. »

En 1993, lorsque Pedrosa a appris que son livre avait été réédité par Aladino Félix, ce dernier avait déjà quitté notre monde 8 ans auparavant. La communauté ufologique ne pourrait donc jamais entendre ces deux hommes se confronter sur la paternité de cette œuvre et possiblement connaitre la vérité.


Le présent article a été rédigé à partir d’une compilation et adaptation de textes provenant de diverses sources trouvé sur le web, dont l’enquête de Cláudio Tsuyoshi Suenaga, que vous pouvez consulter dans son intégralité aux adresses suivante : www.claudiosuenaga.com.br et suenagadownloads.yolasite.com